L'Espace Alphonse Daudet à Coignières présente « Je suis né d’un récit brûlant » - Oraison civile, mardi 16 janvier 2024, conception et interprétation Jean Alibert. Une programmation théâtre de narration proposée par les Écritures contemporaines de Saint-Quentin-en-Yvelines, le réseau des médiathèques SQY, en partenariat avec la ville de Coignières.
Je suis né d’un récit brûlant raconte l’effort d’un enfant (le jeune Jean Alibert) qui interroge son père, ancien maire européen du douar de Tenira, pour retrouver la mémoire des événements qui ont marqué la fin de la colonisation en Algérie.
Ce qu’il découvre bouleversera sa vie adulte. Alors que d’autres questions se posent : que s’est-il passé à Oran le jour de la fête de l’Indépendance ? Et comment en parler ? C’est par le biais du théâtre de narration, forme théâtrale née en Italie et centrée sur le récit, que Jean Alibert donne sa réponse.
Le comédien nous raconte son retour à sa terre natale, à Tenira en Algérie, berceau de sa famille de 1870 à 1962. Il remet en jeu ses perceptions d’enfant pour s’approcher des circonstances tragiques de deux évènements méconnus de notre histoire commune, qui se sont déroulés le même jour le 5 juillet 1962.
Avec talent et humour, il nous embarque dans un récit qui touche à sa vie et à notre mémoire collective.
A PROPOS
Jean Alibert a joué au sein du Théâtre du Campagnol sous la direction de Jean-Claude Penchenat et pour de nombreux metteurs en scène, dont Stuart Seide, Thomas Jolly, Olivier Py, Wajdi Mouawad... Pour aller plus loin, Jean ALIBERT témoige sur je-suis-ne-dun-recit-brulant
« La voix humaine est le tuteur de la mémoire. Une mémoire narrative qui se souvient à travers l’imagination, et qui justement à cause de cela, peut toujours et sans cesse réinventer le monde en le racontant depuis le début. » Marco Baliani
« Ce block de notre histoire qui se trouve précisément à l’origine de la guerre d’Algérie n’a pas été assez exploré. (…) La société française n’a pas mémorisé l’histoire coloniale. La France s’est toujours considérée comme le centre d’une histoire profondément européenne, occidentale, absolument pas comme partie prenante d’une histoire venant de l’Afrique ou du monde arabe. Là se trouve en partie le refoulement dans la société, où plutôt la dénégation de la guerre d’Algérie : dans la méconnaissance de l’histoire coloniale. » L'historien Benjamin Stora à propos de la colonisation
Je suis né d’un récit brûlant
Mardi 16 janvier | 20h45
ESPACE ALPHONSE DAUDET
26 rue du Moulin à Vent - 78310 COIGNIÈRES
01 30 62 36 00 | eadaudet@coignieres.fr