LE CRI DU CAIRE, une ode à la liberté à écouter le samedi 18 novembre, à La Barbacane à Beynes. Poignant, renversant, libre, spirituel, poétique, lyrique, Le Cri du Caire, lauréat des Victoires du Jazz 2023 de la catégorie « Album de Musiques du Monde », déploie un univers sonore de grande et magnifique ampleur. Un rendez-vous musical à ne surtout pas manquer !
Porté par le poète et chanteur égyptien Abdullah Miniawy, le souffle continu du saxophoniste britannique Peter Corser et les cordes barocks du violoncelliste allemand Karsten Hochapfel, le Cri du Caire s’impose entre poésie séculaire, soufisme, minimalisme, spoken word et jazz… Avec l’improvisation pour mot d’ordre et les mots comme fil rouge, le projet retrace la révolte du peuple égyptien, et s’installe dans une zone de libres échanges à fleur de peau.
Au cœur du foisonnant Cri du Caire, jaillit le sentiment d’un miracle et la sensation d’urgence, une utopie au goût d’évidence, un rêve forgé à plusieurs mains. Dans cette musique tissée par le trio, et sur certains titres, par le trompettiste suisse Erik Truffaz, les coutures, invisibles, ne s’auraient s’entendre. Il résonne, au contraire, l’impeccable limpidité d’une vision partagée.
On pourrait s’amuser à en disséquer les ingrédients : l’influence des musiques électroniques et celle des minimalistes du début du XXe - Philip Glass, Steve Reich… - porté par Peter, les horizons de sons syriens ou baroques de Karsten, les racines soufis d’Abdullah…
A PROPOS
Le Caire, fin 2013. Dans une ville en ébullition où le couvre-feu vient d’être levé après un 2ème coup d’État, où le rêve et la révolte s’affichent en grand sur les murs, où les slogans hostiles aussi bien aux islamistes qu’à l’armée résonnent jusque dans les clubs du centre-ville, Blaise Merlin entend la voix d’Abdullah Miniawy au Studio 100Copies, à deux pas de la Place Tahrir.
Chanteur, écrivain, poète, slameur et étudiant venu de la ville-oasis d’El-Fayoum, Abdullah agite la scène et les réseaux sociaux par sa voix hypnotique, son mélange unique d’électro, de jazz et de soufisme, à la fois punk, psychédélique, séculaire et avant-gardiste. (...)
En 2017, saisi dès les premières secondes par ces envolées vocales et instrumentales, Erik Truffaz accepte l’invitation du festival La Voix est Libre à se hisser sur les boucles hypnotiques de Peter et les chants électriques d’Abdullah, bientôt rejoints par les cordes incarnées du violoncelliste Karsten Hochapfel.
Cinq ans plus tard, le Cri du Caire n’en finit plus de faire tourner les têtes, devant un public souvent ému aux larmes. À la fois libre et spirituel, sensible et insaisissable, leur musique touche au vertige de l’âme, volant vers ce qui pourrait être l’un des plus courts chemins entre zéro et l’infini. Plus d'infos sur ce site
LE CRI DU CAIRE
Samedi 18 novembre | 20h45
LA BARBACANE
Scène conventionnée Art en Territoire
Place du 8 mai 1945 - 78650 BEYNES
09 78 03 82 15 | reservation@labarbacane.fr